Selon la Fédération nationale de l’immobilier, l’année 2016 a été une année exceptionnelle, car elle a connu d’immenses succès avec plus de 800.000 transactions enregistrées. Cette grande réussite est due aux taux littéralement bas d’intérêts immobiliers. Les crédits bancaires accordés aux professionnels en la matière ont atteint les records, crédits signés vers la fin d’année 2015 et toute l’année 2016. La question se pose alors, ce phénomène de magie va-t-elle durer pendant cette année 2017 ?
Le succès du PTZ
Le nouveau prêt à taux zéro concrétisé l’année dernière a connu un grand succès dans le domaine des transactions immobilières. Les emprunteurs n’ont pas rebroussé chemin devant le PTZ (25% du montant de l’acquisition) pour déposer les demandes de travaux relatifs à l’immobilisation. D’après la Fnaim, en début de cette année, les activités immobilières sont encore en bonne voie à cause du PTZ. Les demandes relatives aux transactions immobilières ne cessent d’augmenter au premier semestre. Grâce au PTZ, les professionnels immobiliers espèrent énormément une hausse des transactions à 850.000 ventes cette année ainsi que la capacité d’achat des ménages. Ce nouveau système de prêt permettra également de faire revenir les primo-accédants sur le marché de l’accession. Selon toujours le Président de la Fnaim, le premier semestre 2017 annonce déjà des résultats favorables en matière d’immobilisation.
Deuxième semestre 2017 dans l’incertitude
En matière fiscale, la deuxième semestre de cette année est encore dans l’incertitude. Une appréhension est ressentie du fait de l’élection présidentielle qui pourrait susciter des décisions nouvelles. Plusieurs éléments pourraient interrompre la dynamique des transactions immobilières au-delà des mesures restrictives du nouveau gouvernement. Au début du second semestre, les politiques d’octroi de crédits bancaires seront examinées de près pour favoriser encore une fois les transactions diverses. Les banquiers seront plus souples et moins exigeants sur le taux d’apport personnel pour que l’acquisition immobilière soit financée à 90% ou même en totalité.
Quoi qu’il en soit, la confiance mutuelle est en bonne voie grâce au PTZ et aux taux bas. Les acquéreurs sont encouragés à faire des emprunts, et la banque à leur faire plus de confiance.